Prémices 1ere partie (22/02/2020)

Les aventuriers se sont remis de leurs précédentes aventures. Ils en profitent pour affuter leurs capacités en salle d’entrainement. Les deux lanciers se font une séance d’estoc, le Druide et L’Archer parlent de nature, tandis que le Prêtre et le Mage causent magie. Alors que la discussion du Druide et de l’Archer est couverte par les bruits de lame qui s’entrechoquent et des conversations diverses des autres aventuriers, les  oreilles distraites arrive à entendre la conversation du Prêtre et du Mage:
« Grand et magnifique prêtre au charisme exponentiel, je suis à la recherche de mon frère, un ninja du nom de NinjaFist. L’avez-vous vu ?
- Ecoute jeune Fdp, ce que j’ai à te dire est assez tragique. J’ai pu réaliser quelques aventures avec Bandi qui l’a accompagné durant un temps. Ton frère s’est sacrifié pour sauver la vie d’une elfe possédée et il en est mort. Pour ce qui est de l’histoire, il a été injecté dans son anus souillé par le Marabou N’yengué, arrivé dans son cerveau ils ont combattu un animus qui avait été envoyé par une hyène-garou du nom de Couillas. Bandi et son collègue Enock, ont grâce à ce sacrifice pu le vaincre. Ils ont ramené son corps, et j’ai pu prononcer son éloge funèbre.
- je… ok… (MagoFist se met à pleurer).
- Mon ami, ne laissez pas votre tristesse vous embrumer l’esprit. Soyez fort.
- Je vais essayer grand prêtre of the dead. Pour mon frère…
- Non pas pour votre frère, mais plus car vous ressemblez à une femme faible ou un travesti et que ça me dégoute. Toute chose a un équilibre, et un homme ne pleure pas ! ».
Cette discussion rappelle des souvenirs. La mort de l’elfe malgré la mort de son possesseur, l’origine des attaques étant une Hyène-Garou nazi. L’infiltration dans leur camp de base puis dans l’ancien temple qu’elles gardaient. La scène très homosexuelle du guerrier avec les hyenes-garou dans la salle de bain. La séance de torture afin de libérer le Guerrier d’un piège grâce à des dons de sang. Leur confrontation face à Couillas et ses deux lieutenant Bebop et Rocksteady. La possession du Guerroer et son retournement de veste…
.
Leur entrainement et leur rêvasserie est vite interrompu par les appels d’un jeune homme. « M’sieur Archibald ! M’sieur Archibald ». Arrive alors un gringalet blond, pas très grand assez essoufflé. Il reprend son souffle. Il s’agit de Thierry le Vigilant, c’est un garçon de la région, assez connu, qui connait beaucoup de monde, un peu le gitan sédentaire du bon côté de la force des alentours. Son petit surnom est la Fouine, car il commère et écoute beaucoup de choses.
« M’sieur Archibald M’sieur Archibald ! C’est terrible, le village ! Le village de Boulgourville est attaqué !
- Calme-toi mon garçon, n’est-ce pas, attaqué par qui ?
- Des Hyène-Garou Nazi M’sieur. Des dizaines de ces barbares. Mais elles sont menées par un Humain, un Guerrier.
- Encore ce ramassis de bolchévique à fourrure ! Un humain dis-tu ?
- Oui m’sieur ! Un Humain en armure. Assez grand. Plus il tape, et plus il est fort ! Ils ont mis l’feu au village, ils sont entrain de piller le village !».
Le Vieil Archibald vous cherche les aventuriers du regard et leur fait signe d’approcher.
« Messieurs je pense que nous avons retrouvé votre ami n’est-ce pas. Je pense que vous devriez allez voir N’yengué afin de voir s’il a pu faire des avancées sur sa recherche de la libération de l’esprit de votre camarade. Quant à moi je vais envoyer un petit groupe d’éclaireur en direction de Boulgourville. Moroes ! Préparez-moi un petit whisky avec un cigare svp, j’ai besoin de calme et de concentration. N’est-ce pas…»
.
Les aventuriers décident donc d’aller voir le Marabout N’Yengué. Alors qu’ils arrivent au niveau du laboratoire d’N’yengué, des odeurs de souffre, de mélisse et de merde leur envahissent les narines. Ils sont entourés de fumées et de brumes de tous les sens. Des crânes et cadavres sont jonchés ici et là. Il a même des arbres crevé à l’intérieur de sa case. Lorsqu’ils arrivent, il est en plein exercice de ses pouvoirs entrain de réciter une incantation vaudou sous le regard de son fidèle blaireau Mamadou, et du Gardien de minas Gordul qui travaille pour le vieil Archibald afin de payé sa dette de survie. Le Druide décide de l’interpeller quand même pour se voir répondre assez sèchement : « Quoi là ! Toi-même tu ne vois pas que je suis en train de travailler là ! Je fais la formule pour enchanté les nichons de femelle là ! Quand tu vas réciter l’incantation, l’INCANTATION là ! Les nichons ils vont devenir gros ! Comme le cul de la baleine là ! HI HI HI toi-même tu vas mettre ta tête dans les nichons pour la remuer treès fort comme ça ! BLBLBLBLBLB HI HI HI HI. Tu vas être dans le bonheur comme celui qui vient de se faire sucer par une truite là ! Qu’est-ce que vous voulez ? ». Les aventuriers s’entretiennent avec ce sage. Il lui manque un objet afin de concocter une potion pour libérer leur ami le Guerrier.
.
Direction la forêt avant la guilde, et plus particulièrement le lac Grégorille afin d’y trouver une hydre et d’en récupérer la vessie. En chemin, il atomise un petit camp d’éclaireur de Hyènes-garou zombie. A leur arrivée au lac, le Druide, en forme de taupe tape la causette avec deux sangliers qui boivent tranquillement. Ils lui donnent comme conseil d’attirer le croco qui est non loin avec un appât. Avant qu’il ait pu donner cette information à ces camarades, le lancier avait déjà saigné un pouerc qui buvait également dans le lac. La question du crocodile réglé, le Druide utilise sa forme de chouette afin d’attirer l’hydre hors de l’eau. Sa supériorité dans l’air lui permettant de lui crever les yeux d’une tête.
.
Après un aller-retour rapide du Druide pour récupérer la potion, le petit groupe arrive à Boulgourville. La cité est en feu, la fumée leur pique les yeux. Des cris se font entendre, ceux des humains mais aussi ceux des Hyènes-garou Nazi. Le Druide part en repérage au-dessus des toits. Il arrive rapidement à la place centrale du village. Le Guerrier, leur ancien compagnon, complètement sous l’emprise de Couillas, a pris des villageois en otages et menace de les jeter dans un puits pour les tuer. Le Druide se fait rapidement repérer, il doit battre en retraite pour éviter les cailloux que lui lance le Guerrier. Il prévient rapidement son groupe qui décide de s’approcher discrètement et d’attirer par petit groupe l’escorte du Guerrier. Lassé de cette partie de cache-cache le guerrier attrape un enfant par le cou, le place au-dessus du puit, et le lâche dans un rire guttural  Les aventuriers fondent sur les derniers sbires pendant que le Druide atterri près de leur ancien ami. Un combat féroce s’engage, alors que le petit groupe est toujours au prise avec les quelques Hyènes-garou nazi restantes, le Guerrier saisi une femme par les cheveux et la pend au-dessus du puit, le Druide est face à un choix cornélien, sauvé la femme, ou infliger beaucoup de dégâts au Guerrier. La légende nous rapporte alors les paroles qu’il prononça afin de l’aider dans son choix : «  Elle est bonne ? ». Son humanité pris alors le pas sur son coté animal, à moi que ce ne soit l’inverse… et il croqua le bras du guerrier afin de sauver la femme. Grace à son geste héroïque, elle réussit à s’agripper au bord du puits et s’en extirper. Une lutte acharnée débute alors entre le groupe d’aventurier et le Guerrier. L’Homme Coon fait usage de sa transformation en dragon, mais après quelques minutes en perd le contrôle en ayant fait quelques dommages collatéraux sur son compère Lancier. Le Druide lui fera reprendre raison. Le Prêtre réussira à relever le Lancier, il usera de sa magie au maximum pour tenir le groupe en vie, mais ne pourra éviter la perte de conscience de l’Homme Coon. Il tentera un effort ultime, mais sa concentration lui fera défaut et il s’écroulera au sol n’ayant pu contrôler son ultime gifle de Namzar. Néanmoins, la vie du Guerrier était basse, le Lancier dans un ultime geste, jette son arme et son bouclier au sol, il attrape le Guerrier dans le dos, lui bloque les bras, le Druide se jette alors sur lui et lui fait avaler la potion de force. Durant quelques secondes qui semblent interminables, ils regardent le Guerrier lutter avec lui-même, jusqu’à ce qu’il retrouve son apparence et leur demande des soins.
.
Le Groupe repart tant bien que mal vers la guilde afin de se faire soigner par Eonar. Elle l’ausculte de fond en comble, puis comme à son habitude fais appel aux pouvoirs de la nature. Les aventuriers voient surgir de sa délicate main des branchages d’un vert émeraude. Elle descend alors son bras et les branchages rentrent dans l’anus d’Enock. Celui-ci ressent alors s’infiltrer dans tous son être les branches guérisseuses qui lui réparent os et organes. Une sensation de bienêtre et de bonheur l’envie alors. Sensation qu’il n’avait pas ressenti depuis des mois. Il s’endort alors dans un sommeil qui risque de durer quelques jours.
L’Homme Coon s’approche d’Eonar : « Psst, hé Eonar, y’a pas moyen de le réveiller pour qu’il nous raconte ce qu’il se souvient ?
- Non, il est parti pour dormir pendant plusieurs jours. Par contre, j’ai de la poudre de pensine je pense pouvoir accéder à ses pensées, mais je suis contre car c’est du viol. Et je suis contre le viol car c’est méchant ! »
Le groupe regarde alors Eonar avec des yeux de merlans frits. Elle les regarde. Ils la regardent, elle les regarde.
«  Bon ok ! Ça va ! Je vais le faire, mais c’est bien parce que ce qui se trame est plus méchant que le viol ! ». Elle remplit alors la salle d’une sorte de poudre blanche très volatile. Vous vous sentez partir hors de votre corps, une sensation de flottaison, de légèreté…
.
Le groupe survole une chambre à coucher. Le Guerrier est au lit avec un homme, un boucher visiblement. Ils se réveillent tous les deux. Visiblement la soirée a été dure.  Ils ont du boirent plus que de raisons. Ils se regardent tous les deux. Vous entendez la voix du Guerrier  « Oh putain… T’en parles t’es mort fdp ! ». Visiblement ce n’est pas le genre de souvenir qui les intéresse. Ils repartent dans les limbes pour arriver à un autre endroit.
.
Ils sont cette fois au-dessus de silhouettes que certains connaissent. Il s’agit de Couillas, Bebop et Rocksteady jeunes (environ 17 ans), accompagnés par l’animal de compagnie de Couillas : Chateigne la Coon. Il semblerait que la possession de Couillas ait laissé des bribes de souvenir dans l’esprit du Guerrier.
«  Chut, personne fait de bruit ok ! On va se faufiler discrétos ! » Ils voient les trois compères préparer un coup en douce. Ils se faufilent dans le village.
«  Vas-y Chateigne fais diversion ! ». Ils remarquent Chateigne se déplacer vers le garde du village. Elle se dresse sur ces pattes arrière. Le garde dis alors : « Mais tu es mignone toi ! ». Elle profite de sa sympathie pour lui piquer son casse-croute et partir en courant plus loin. Quand la voie est libre, les trois Hyènes-Garou en profitent pour subtiliser un chariot. Ils s’approchent doucement de la barricade au sud du village. Se tordant de rire, ils font passer le chariot par-dessus. Mais une fois en bas, une Hyene-Garou les interpelle : « Oh ! Vous faites quoi là ! », Ce à quoi ils répondent d’une unique voix : « on fait les courses connard ! ». Les Trois amis s’enfuient en rigolant !
Le groupe ne trouve encore pas de quoi satisfaire leur curiosité.
.
Le groupe survole cette fois une scène quelques années plus tard (ils ont 19 ans). Couillas, Bebop et Rocksteady font face à une armée de nain. Couillas s’adresse à eux d’une voix mal assurée :
« Qui etes vous ? Que Faites-vous ici ? Que voulez-vous ?
Un Nain qui semble être le Chef s’avance et s’adresse à eux avec un accent prononcé : Je suis Gordrim Fléau-de-Pierre, Colonel de la 3 eme escouade de Dol-Ambard, je représente la puissance de l’alliance du Continent de Garass-Tok, par l’autorité que je représente je revendique ces terres !
- Que … quoi… Non, nous sommes chez nous, ce sont nos terres !
- Vous avez le choix monstres que vous êtes, ou vous obtempérez ou nous vous détruisons !
- Vous devrez nous passez dessus pour atteindre notre village !
- Avec plaisir ! » Dès que les mots sont achevés, Gorgrim lance un éclair qui sèche Bebop et Rocksteady. Il s’approche alors d’eux pour en terminer. Couillas dans un effort surhumain se relève. Sa haine transpire par tous les pores de sa peau, et dans un geste désespéré lance une attaque magique dont il ne soupçonnait pas qu’il en était capable. Gorgrim touché, il s’élance sur Couillas pour en finir, c’est alors que Chateigne s’interpose entre le marteau et Couillas, cela donne le temps à Bebop et Rocksteady dans un ultime effort de récupérer Couillas pour s’enfuir. Le Cri que poussa Couillas à ce moment traverse la tête des aventuriers, la douleur qu’il a ressentie à ce moment leur atteint le cœur. Le groupe repart un dernier coup dans les limbes, tout en présageant ce qui a pu se passer pour le village…
.
Cette fois ils arrivent dans une salle froide, nous sommes quelques jours avant les événements actuels. Probablement une bibliothèque. Un humain est mort au sol. Couillas est accompagné de Bebop et Rocksteady, ainsi que du Guerrier tel que les aventuriers l’ont combattu.
Bebop s’adresse alors à Couillas :
« Alors, tu as trouvé ce qu’il te fallait ?
- Oui, j’ai enfin trouvé ce qu’il me manque pour faire exploser ma bombe arcanique, il ne me manque plus qu’un catalyseur afin de nucléariser Poupas. Ces enfoirés de Nains de Dol-Ambard n’arriveront pas à leur objectif ! Ils nous aurons chassé pour rien, ils auront creusé pour rien. On tient notre revanche les gars !
- Impec, quel est notre prochaine destination du coup ?
- Direction les marais puants, la crypte de Gwendoline McNamara s’y trouve.
- Tu crois qu’on arrivera à temps pour empêcher Gorgrim de finir ?
- ça risque d’être juste, nos informateurs m’informe qu’il est sur le point de toucher au but, notre vengeance ce jouera dans un mouchoir de poche. Nous ne devons pas perdre de temps. Il faudrait une diversion… Oui… Enock. Prend un contingent de soldat et attaque un village du Sud, le temps que cette attaque soit maté nous donnera le temps de récupéré l’énergie nécessaire afin de pouvoir lancer le sort. »
.
Ce souvenir exploré, la compagnie se  réveille à la guilde, un peu nauséeux. Un grand mal à l’anus. Ils sont face à un dilemme, poursuivre Couillas et l’empêcher de faire péter une bombe arcanique sur son ancien village de Poupas, ou aller à Poupas lui couper l’herbe sous le pied afin de défaire Gordrim Fléau-de-Pierre et contrecarrer la menace d’invasion du Midland. C’est lors d’un vif débat que les aventuriers font passer l’interets national avant leur vengeance personnelle et décident d’aller demander des comptes à ces nains de Dol-Ambard…